3,1 milliards d’euros pour le Grand Est de 2020
A l’occasion de la Séance plénière qui s’est déroulée à Metz les 12 et 13 décembre 2019, la Région Grand Est a adopté son budget pour 2020. Il témoigne de la responsabilité régionale dans la construction de l’avenir du Grand Est. Résolument engagée dans les grandes transitions numériques, économiques, environnementales … , la Région ambitionne ainsi de consolider ses actions en direction des territoires et de leurs habitants. Industrie du futur, bioéconomie, intelligence artificielle, santé, sont quelques exemples des ambitions portées par la Région, au service d’un avenir durable et porteur d’espoir. Concrètement, les dépenses se répartiront autour de quatre priorités :
La Jeunesse, l’Emploi et la Formation : 877,3 millions d’euros
Permettre aux jeunes et aux adultes du Grand Est d’évoluer, de se former et de s’orienter tout au long de la vie est un enjeu majeur. C’est pourquoi la Région investit massivement pour l’emploi, la jeunesse et la formation. En 2020, le financement de l’apprentissage ne relève plus de la compétence des Régions. En revanche, la responsabilité régionale en matière d’information et d’orientation sur les métiers s’élargit. Ainsi, une nouvelle offre de service via une boîte numérique « Orient’Est » et une mise en réseau d’Ambassadeurs des métiers seront proposées. Côté formation, l’ambition est de permettre à 30 000 personnes supplémentaires de se former en 2020. En ce qui concerne le sport, l’année sera marquée par la mise en œuvre du label national « Terre de Jeux 2024 ».
Les Mobilités : 898,9 millions d’euros
La Région souhaite offrir un service de qualité aux voyageurs et améliorer l’intermodalité. Le travail de convergence routier / ferré, de complémentarité des offres avec les Autorités Organisatrices de Mobilité et de rationalisation du schéma de transport mené en 2019 continuera. La modernisation, la mise en accessibilité et la sécurisation du réseau se poursuivront également. Avec sa compétence en matière de transports scolaires et interurbains, la Région assure son rôle au plus près des territoires. En 2020, le coût global du fonctionnement du transport scolaire et interurbain s’élèvera à 257,2 millions d’euros.
L’Attractivité : 268,5 millions d’euros
Cette enveloppe sera mobilisée en faveur notamment de l’Économie, l’Innovation, la Recherche, le Tourisme, la Culture le Transfrontalier, l’Agriculture et la Viticulture, l’Europe et l’International. La Région accompagne les acteurs économiques dans leurs projets de développement, porteurs de création d’emplois et de richesses pour le Grand Est mais également pour rayonner à l’international et attirer les investisseurs étrangers. Engagée dans la transition écologique, la Région encourage à reconsidérer nos pratiques, dans tous les aspects de nos modes de vie et soutient particulièrement les filières agricoles, viticoles et forestières. Quant aux coopérations et échanges avec les régions voisines, ils seront développés dans tous les champs de compétences de la collectivité.
Les Territoires et la Proximité : 222,8 millions d’euros pour la cohésion territoriale et sociale
2020 connaîtra une accélération du Très Haut Débit sur tous les territoires. En matière de transition énergétique et de mobilité durable, trois chantiers phares seront portés par la Région en 2020 : le développement d’un modèle durable de méthanisation, les solutions hydrogène, un partenariat avec la Fondation Solar Impulse. L’accès aux soins pour tous d’ici 2030 constitue également un enjeu majeur pour la Région qui souhaite se positionner comme un partenaire incontournable dans le champ de la santé.
En matière de transports et de mobilités,
la Région Grand Est se donne deux ambitions d’égale importance.
L’une consiste à répondre de manière à la fois efficace et équitable aux besoins de ses territoires,
en tenant compte de la diversité des situations et des potentialités locales. Il s’agit de faciliter la vie quotidienne de chacun, le développement de l’économie et de l’emploi, dans les métropoles comme dans les villes moyennes et les zones rurales, ainsi que dans les secteurs frontaliers ou proches des régions voisines.
L’autre concerne l’urgence environnementale.
Qu’ils empruntent la route, le fer, les couloirs aériens ou la voie d’eau, les transports ont un impact sensible, mais variable, sur la santé, le climat et la biodiversité. Le report des flux sur les modes les moins préjudiciables à l’environnement, c’est-à-dire les transports collectifs de voyageurs, le ferroviaire et le fluvial est pour la Région un impératif absolu.
Consultez Fluo Grand Est la plateforme de mobilité de la Région
De Strasbourg à l’Est à Nogent-sur-Seine à l’Ouest, la Région Grand Est s’étend sur 57 441 km². Elle compte 10 départements : Ardennes, Aube, Bas-Rhin, Haute-Marne, Haut-Rhin, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges. 5 559 051 habitants soit 8,4 % de la population française. Profondément européenne, la Région Grand Est est la seule de France à être limitrophe de 4 pays : l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse.
1ère région française en nombre de communes, la Région Grand Est se caractérise par son caractère rural avec 5 121 communes (au 1er janvier 2019) dont 91 % comptant moins de 2 000 habitants.
Avec près de 80% de son territoire dédiés à l’agriculture et à la forêt, la région occupe les premières places du palmarès national pour ses productions agricoles, agroalimentaires (1er employeur régional) et pour le nombre d’emplois dans la filière bois.
Riche d’espaces naturels remarquables, 6 Parcs Naturels Régionaux couvrent 15 % du territoire. Avec ses 25 Réserves naturelles régionales (RNR), la région Grand Est dispose de trésors naturels devenus de véritables lieux d’éducation à l’environnement. Des lieux à préserver et à parcourir pour apprendre et transmettre…
La Région Grand Est compte 5 aires urbaines de plus de 250 000 habitants : Metz, Mulhouse, Nancy, Reims et Strasbourg. Elle se situe au 2ème rang des régions industrielles de France.
30 % de la population a moins de 25 ans.
La période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus que nous connaissons actuellement a engendré une forte réduction des déplacements. Quelles sont donc les conséquences de cette situation inédite sur la qualité de l’air ? L'impact sur la pollution est-il positif ? L'indice de la qualité de l'air est-il bon ?
ATMO Grand Est vous répond.
1) EST-CE QU’ON RESPIRE MIEUX DANS LE GRAND EST DEPUIS LE CONFINEMENT ?
En effet depuis le début du confinement la qualité de l’air s’est nettement améliorée. Pourquoi ? Car la diminution du trafic routier est de l’ordre de plus de 70%. Les oxydes d’azote, émis par la moitié des véhicules et dont l’impact est néfaste à la fois sur la santé des populations et sur l’environnement, ont chuté ces derniers jours, rendant la qualité de l’air meilleure.
EUROMÉTROPOLE STRASBOURG | MULHOUSE ALSACE AGGLOMÉRATION | AGGLOMÉRATION DE NANÇY | ZONE DE METZ-THIONVILLE | TROYES
2) QUE NOUS DISENT LES INDICES DE QUALITÉ DE L’AIR DURANT CETTE PÉRIODE INÉDITE ?
On remarque que l’indice de la qualité de l’air est bon actuellement. Cela est dû à la fois à la diminution de la circulation, donc une diminution de la pollution, mais aussi à une météo favorable avec un vent d’Est qui permet de disperser les polluants.
3) EN CE QUI CONCERNE LES POPULATIONS EXPOSÉES À LA POLLUTION EST-CE QU’ON PEUT S’ATTENDRE À UNE AMÉLIORATION ?
Dans les agglomérations, plusieurs centaines de personnes sont en effet régulièrement exposées à des dépassements de valeurs limites réglementaires en ce qui concerne les oxydes d’azote qui sont émis à plus de 50% par le trafic routier. On imagine bien que lorsqu’on diminue si fortement le trafic routier on va alors diminuer l’exposition de la population. Et c’est actuellement ce qui est en train de se passer : le niveau d’exposition de la population diminue fortement puisque le trafic routier lui-même diminue. L'exposition de la majorité de la population des grandes agglomérations au dioxyde d'azote baisse de 10 à 25% (quantification réalisée sur la première journée de mise en oeuvre du confinement), et dépasse les 25% à proximité des grands axes routiers.
4) EN PÉRIODE DE CONFINEMENT NOUS PASSONS ENCORE PLUS DE TEMPS À LA MAISON, QUELS SONT DONC LES BONS GESTES À ADOPTER POUR GARDER SON AIR INTÉRIEUR SAIN ?
Il est important de renouveler l’air de son logement en créant un courant d’air pendant une dizaine de minutes chaque jour. Le mieux est de le faire tôt le matin et tard le soir pour éviter que les pollens allergisants qu’il y a dans l’air en ce moment ne viennent se déposer dans son habitation.
Lorsqu’on est confiné chez soi, on peut avoir envie de faire du bricolage ou des activités manuelles. Mais dans ce cas, attention à ne pas utiliser des produits nocifs dégageant des polluants qui risqueraient de polluer le logement. Le mieux est de privilégier des produits naturels. Si l’on utilise de la peinture ou d’autres produits qui émettent des composés organiques volatiles, il faudra veiller à bien aérer pendant la durée de cette activité et après également.
Pour maintenir un bon air dans sa chambre, il vaudra mieux limiter l’accès des chambres aux animaux domestiques car ils peuvent être porteurs d’allergènes.
Enfin, comme il fait encore un peu froid et qu’on continue à chauffer son habitation, il est important de veiller à ce que les appareils de chauffage soient bien entretenus pour éviter notamment la pollution par le monoxyde de carbone car ce gaz peut être mortel.
En adoptant ces quelques gestes, vous protégerez ainsi l'air de votre logement.
5) ET POUR LES PERSONNES ALLERGIQUES ET ASTHMATIQUES, QU'EN EST-IL ?
La Fédération française d’allergologie a souligné qu'il est indispensable pour les patients asthmatiques de continuer à se traiter pour que leur maladie soit contrôlée.
Les mois de mars et avril sont particulièrement propices au développement de rhinite, conjonctivite et asthme chez les patients allergiques en raison de l’arrivée des pollens d’arbres au nord et au sud de la France.
Il faut savoir que les allergies aux pollens peuvent provoquer de la toux et des sifflements, des symptômes qui peuvent être confondus avec ceux du COVID-19. C’est pourquoi, en cas de survenue de problèmes respiratoires chez les personnes qui se savent allergiques, la Fédération française d’allergologie appelle les patients à bien évaluer la nature des symptômes ressentis et à ne penser au COVID-19 que si ces derniers sont différents de ceux habituellement ressentis. Certains sujets allergiques ignorent qu’ils le sont, il convient donc par mesure de précaution d’adopter quelques bons gestes.
Le Schéma Régional de Développement du Sport est un outil de coordination en matière de politique sportive. Il vise une meilleure articulation des interventions des différents acteurs : État, collectivités territoriales, mouvements sportifs, secteur économique, etc.
Il s’appuie aussi bien sur des expériences locales à valoriser et à déployer (exemple : sports de nature), que sur des initiatives actuellement en cours d’expérimentation ou de nouveaux projets innovants (exemple : e-sport). Il propose ainsi une vision transversale du sport à la fois en termes d’aménagement du territoire, de développement touristique, mais aussi de formation, d’emploi, d’économie, d’innovation, etc.
Le schéma se décline en 5 programmes :
- Sport, vecteur d’attractivité des territoires, pour identifier les atouts sportifs du Grand Est, tels que, par exemple, les sports de nature susceptibles de se pratiquer dans les parcs régionaux du Grand Est,
- Sport et équilibre des territoires, pour que les zones urbaines, péri-urbaines et rurales profitent toutes d’une dynamique sportive,
- Sport et enjeux de société, pour répondre aux nouvelles pratiques sportives et façons d’intégrer le sport dans sa vie quotidienne,
- Sport de haut niveau et performances, pour soutenir les ambitions des sportifs du Grand Est, notamment pour Paris 2024,
- Nouvelle gouvernance régionale du Sport, pour une continuité du dialogue pluri-partenarial engagé, en lien avec la création de l’Agence nationale du sport.
Le schéma doit permettre de renforcer l’attractivité des territoires du Grand Est par le sport, notamment dans la perspective des jeux olympiques Paris 2024. Le Grand Est a ainsi choisi de valoriser les atouts de ses territoires en travaillant tant sur l’accueil de délégations que sur l’accompagnement de la préparation olympique des sportifs français dans le cadre de la labellisation « Terre de Jeux 2024 ».
Enfin, avec le Schéma Régional de Développement du Sport, le Grand Est fait également écho aux travaux engagés par l’État il y a un an, afin de définir une nouvelle gouvernance du sport en France, en proposant de créer un parlement territorial du sport et en identifiant ses propres priorités sportives et les moyens à engager pour les atteindre. Véritable instance régionale de concertation et de coordination, ce parlement territorial du sport Grand Est rassemblera l’ensemble des acteurs œuvrant dans le domaine du sport à l’échelon du territoire (l’État, la Région, les départements, les métropoles, l’association des maires du Grand Est, les associations sportives, le monde économique, les partenaires sociaux et les usagers). Il se réunira en session plénière ou par groupes thématiques (sport professionnel, sport de haut niveau, équipements sportifs, sport pour tous, pratiques émergentes, etc.) et associera des instances expertes telles que le centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS), le rectorat, le CESER, l’Agence Régionale du Tourisme, les agences d’urbanisme, les groupements d’employeurs, les filières de formation, etc., pour créer des collèges de financeurs. Tous les acteurs du territoire sont mobilisés pour faire de ce parlement territorial du sport une première nationale expérimentale et valoriser le sport à tous les niveaux.