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Ce produit est une mosaïque numérique d'orthophotographies panchromatiques issues d'une campagne de vol de l'année 1978 et acquises par le LIVE (COCLICO ANR-12—MONU-0001-02). L’intégration de photographies aériennes au sein d’un SIG impose de réaliser en amont un travail de correction géométrique. Ce travail permet de rectifier l’image numérique afin de corriger les déformations liées à la prise de vue, au relief et aux paramètres de l’appareil photographique. Ainsi, un travail d’orthorectification/géoréférencement a d’abord été appliqué sur l’ensemble des photographies aériennes. Puis, les mosaïques ont été élaborées à partir des images traitées.

Ce travail de prétraitements a été effectué dans le cadre du projet de création d’un SIG historique proposé par le groupe Evolution Urbaine et Occupation du Sol dans le cadre de la Zone Atelier Environnementale Urbaine (ZAEU) et dans le cadre du projet COCLICO.

• Licence ouverte Etalab

• Pas de restriction d'accès public

L’orthophotographie de 1978 représente le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) d’une façon générale. Seule une partie de la commune d’Osthoffen est manquante.

La donnée a été obtenue à l’issue de deux phases de production.

La première phase de production a eu lieu en 2015. Une mosaïque a été obtenue par l'orthorectification de 225 photographies aériennes. Le modèle de correction géométrique utilisé est basé sur des équations de colinéarité et permet une correction adaptée à chaque image. Les informations de calibration du capteur et la présence de marqueurs fiduciaires sur les images ont permis une bonne correction des déformations liées à la prise de vue et à l'appareil photographique. Les déformations dues au relief ont été corrigées grâce à un MNT d'une résolution de 25m pour l'année 2008. Le choix de ce MNT permet d'obtenir une qualité satisfaisante dans les zones présentant de faibles variations topographiques, c'est-à-dire sur la grande majorité de la zone d'étude. Ce MNT permet aussi de s'affranchir des artefacts laissés par des résolutions plus fines, et pouvant provoquer des distorsions importantes de l'image. Une correction des couleurs et de la luminosité a été appliquée pendant le processus de mosaïquage afin de limiter les variations radiométriques. Des différences de contrastes peuvent toutefois être remarquées le long des ces lignes notamment dans les zones forestières.

La deuxième phase de production a eu lieu en 2018. En effet, une analyse visuelle du produit a permis de mettre en évidence des artefacts laissés dans l’étape mosaïquage, comme la présence de flous au sein de la tache artificialisée, ou des erreurs de calage par rapport à une référence. Ainsi, les clichés ont été réassemblés manuellement, à l’aide d’opérations de translation, de rotation et d’homothétie. Différentes dégradations radiométriques subsistent cependant, comme un effet de vignettage, ou la présence de lignes de raccord au niveau des surfaces en eau et emprises forestières. Une fois l’assemblage des chantiers terminé, une vérification visuelle de la précision de calage du produit a été réalisée par rapport aux orthophotographies de 2013, 2007 et 1956. Avant d’aboutir à la mosaïque finale, des corrections très locales ont été apportées à l’aide d’une méthode d’interpolation spline, en plaçant quelques points d’amer au niveau de zones mal calées.

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